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Un expert camerounais vole au secours des ingénieurs tchadiens ?


Alwihda Info | Par Alwihda Info - 23 Septembre 2010


il reste certainement beaucoup de choses à faire. Effectivement, reconnait-il, qu’il ya des axes crevassés mais le haut technicien ignore la durée de leur construction. Mais de son avis tout peut influencer la qualité de la route


 

«  Je demande aux  ingénieurs Tchadiens  de s’outiller davantage des connaissances  appropriées et de se concentrer sur le développement, car cela englobe beaucoup de choses. Le développement ne devrait pas venir de l’extérieur. J’ai beaucoup apprécié cette coopération sud-sud. Ce qui signifie qu’on a des gens d’à coté qui viennent et on leur demande d’apporter leurs petites expériences qu’ils ont eues en ce qui concerne certains domaines. Je voudrais dire que les Tchadiens doivent se mettre résolument sur l’axe du développement, car sans développement, on ne peut rien faire . Et le développement passe absolument par l’humilité et la considération », conseille le formateur camerounais. M. Ngo Xavier François lors d’une série des formations des ingénieurs tchadiens organisée par le Bureau Opérationnel d’Ingénierie(BOI) la semaine passée à N’Djaména. Cette formation en techniques d’entretien routier porte sur neuf modules qui sont entre autres la gestion des stocks de matériaux, l’évaluation de la qualité de matériaux sur le chantier, la qualité des matériaux de la couche de surface des routes en terre et les opérations d’entretien, la détermination et le suivi des coûts de revient des travaux d’entretien, la gestion opérationnelle des chantiers, les différents types des chantiers, l’organisation d’une mission de contrôle, l’autocad 2D et 3Det la pratique des métrés appliqués aux marchés des travaux.

 

S’agissant de la nécessité de la formation M. XAVIER François Ngo recadre des choses en disant qu’il se trouve dans plusieurs pays africains, l’entretien routier connait de problèmes de maitrise de coût. Raison pour laquelle le B.O.I basé à N’Djamena et financé par l’Union Européenne a mis sur pied les 9 modules de formation afin, d’améliorer la qualité des services des techniciens. Ceci pour bien entretenir les routes. Le bureau d’études a fait appel à cet expert camerounais afin de donner un coup de main aux ingénieurs tchadiens.

 

L’expert explique que le stock de sécurité, d’alerte et d’opportunité des approvisionnements des quantités de matériaux dans les chantiers, il est soit surévalué soit minimisé. Il signifie que cela  est simplement dû au fait que les techniciens de la chose n’ont pas toujours la maitrise de méthode de calcul de quantité. Pour Xavier François NGO, pour construire une route il faut des calculs préalables pour simplifier des choses à partir des méthodes scientifiques. Ces méthodes permettent de bien calculer la quantité d’ouvrages élémentaires. C’est à  ce moment qu’on les multiplie par les coûts à l’unité qu’on a pris soin de calculer au préalable.

 

Abordant la qualité de construction des routes tchadiennes, l’expert a encouragé avant de relever certains manquements infiltrés dans celle-ci. Pour lui, ce n’est seulement au pays des Sao que l’on trouve ces fréquentes dégradations mais partout en Afrique. Il déclare qu’au niveau du Tchad il reste  certainement beaucoup de choses à faire.  Effectivement, reconnait-il, qu’il ya des axes crevassés mais le haut technicien ignore la durée de leur construction. Mais de son avis tout peut influencer la qualité de la route. Il fait observer que ce n’est absolument pas la technicité de ceux qui ont exécuté les travaux. D’après lui, les conditions d’amener les matériaux, d’approvisionnements de chantier peuvent avoir des effets de dégradation sur la construction de la route. Aussi, déplore-t-il, les techniciens eux-mêmes quelques fois ne mettent pas du sérieux dans l’élaboration de dossier.

 

A cela, s’ajoute également les conditions climatiques qui peuvent avoir leur caprice sur la qualité des travaux. La qualité de moyens mis à la disposition pour réaliser peut être douteuse poursuit-il. L’ensemble de ces facteurs est non négligeable, soulève Xavier François. Pour construire des routes ou des édifices publics ou particuliers il faut prendre en compte ces paramètres afin de s’assurer de la viabilité des édifices construits.il invite les profanes de la technicité de s’approcher de temps en temps auprès des âmes du projet pour en savoir davantage les causes de la dégradation des travaux abattus que de rester loin et critiquer sans sens constructif.

Bou-ah Mawa

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